Genève, 1899. Professeur de psychologie, Théodore Flournoy publie Des Indes à la planète Mars, un livre qui connaît immédiatement un succès international. L’ouvrage révèle les talents étonnants d’Élise Müller (1861-1929), une Genevoise que l’auteur renomme Hélène Smith. Lors de séances spirites et dans ses états somnambuliques, elle raconte ses rencontres avec des personnalités historiques, ses voyages dans le temps et dans l’espace, ses visites de la planète Mars dont elle dessine les paysages ; elle parle des langues anciennes ou en invente de nouvelles. Suite à la publication du livre, elle se tourne vers des activités artistiques, notamment la peinture.
En écho à l’exposition Élise Müller / Hélène Smith. Médium, artiste, cette table ronde permettra d’échanger en compagnie de plusieurs spécialistes sur le parcours exceptionnel de cette femme genevoise connue aujourd’hui dans le monde entier. Un destin qui s’est dessiné au croisement du spiritisme, de la science et des arts.
Mireille Cifali – historienne, psychanalyste (Archives Institut Jean-Jacques Rousseau)
Carla Demierre – écrivaine
Pascale Jeanneret – conservatrice (Musée de l’art brut)
Sarah Scholl – historienne de la culture religieuse (UNIGE)
Modération: Marco Cicchini historien, co-commissaire de l’exposition (UNIGE)
Vous les trouverez dans les pages suivantes :
Biographie – Thèmes – Ouvrages – Articles (1976-1979) – Productions complices – Conférences – Cours
Archives sonores – Poésie – Romans – Essais – Musique – Contact
Ou en cliquant sur l’un des carnets :
C’était à l’occasion d’un Colloque « Les dirigeants à l’épreuve du quotidien, le cas particulier des chefs d’établissement scolaire ».
Il y est particulièrement question d’un ouvrage « Chefs d’établissement. Le Burn-Out n’est pas une fatalité » de Jean-Yves Robin, Le Bord de l’Eau, 2022.
Je remercie Gwenola Reto d’avoir assuré le montage et la mise en ligne de la vidéo.
Description:
Pour tisser des liens entre la recherche, les pratiques et le débat public à propos de l’école, le Laboratoire Innovation Formation Education (LIFE) a l’habitude d’organiser des conférences-débats en soirée : les Entrevues de LIFE. Il
inaugure cette fois les Rencontres de LIFE : une journée entière d’échanges d’expériences et d’idées, réunissant les acteurs et actrices intéressés autour d’une question d’actualité. Cette première édition sera consacrée à ce que la pédagogie institutionnelle apporte et peut apporter à la structuration des relations et des apprentissages scolaires, soit dans des écoles ou des classes qui ont fait le choix de s’en réclamer, soit dans celles qui font un usage partiel et éventuellement rebaptisé de certains de ses outils. La manifestation est organisée en collaboration avec l’École de la Neuville, fondée en 1973 par Michel Amram, Fabienne d’Ortoli et Pascal Lemaître avec la collaboration de Fernand Oury et Françoise Dolto. Elle associe les équipes AFORDENS (Apprentissage, formation et développement professionnels dans l’enseignement) et ERHISE (Histoire sociale de l’éducation) de l’Université de Genève, ainsi que des membres de la Haute école pédagogique du canton de Vaud et du Laboratoire École, Mutations, Apprentissages (EMA) de l’Université de Cergy-Pontoise. Elle propose un programme de débats, films documentaires, ateliers pratiques et boutiques d’information, impliquant d’une part des équipes de pédagogie institutionnelle de France, de Belgique et de Suisse, d’autre part certains des chercheurs et chercheuses (Mireille Cifali, Daniel Hameline, Bruno Robbes) ayant accompagné leur route au fil des ans. L’entrée est libre, mais – institutionnalisation oblige… – une inscription en ligne est demandée.
Uni Mail – Entrée libre – inscription en ligne
Samedi 3 décembre 2022, 08h30 – 17h.
Programme :
Dès 08h00 : accueil, boutiques, films en boucle, échanges, buvette (espace ouvert toute la journée).
Matin – La pédagogie structurée par les institutions : regards sur trois classes coopératives
08h30 : Accueil et introduction de la journée : Olivier Maulini, Rita Hofstetter et Daniel Hameline.
09h00 : Projection du film « La classe coopérative. Repenser l’école ». Puis dialogue avec Michel Amram et Fabienne d’Ortoli, auteur-es du film, animé par Bruno Robbes.
11h00 : Soigner le milieu aujourd’hui ? Débat avec Françoise Budo (Haute école libre Mosane- Belgique (HELMo) et « Tenter plus », Belgique), Mireille Cifali (Université de Genève, Suisse) et Anouk Ribas (Cergy Paris Université & INSPÉ de Versailles, France). Animation : Bruno Robbes.
12h30-14h00 : Pause repas.
Après-midi – Pratiques, outils, questions : forum des écoles de France, Belgique, Suisse
14h00 : Ateliers d’échange de pratiques et d’expériences.
16h00 : Point de suspension : « Demain la pédagogie… », par Olivier Maulini et Valérie Lussi Borer.
16h30 : Verrée de clôture, salutations et envol.
Plus d’information sur l’événement
https://www.unige.ch/fapse/life/debats/colloques/soigner-le-milieu/
https://agenda.unige.ch/events/view/34538
Argumentaire
Cette journée scientifique rend hommage à Jacques Pain (1943-2021), professeur honoraire en Sciences de l’éducation à l’université Paris Nanterre. Elle est la première d’une série de trois manifestations. La seconde journée, qui aura lieu à Genève le 3 décembre 2022, sera consacrée à l’actualité et à la fécondité de la pédagogie institutionnelle1. La troisième journée se tiendra à Bruxelles en janvier 2023 et portera sur les travaux de recherche et interventions que Jacques Pain y a mené. L’école de La Neuville2, qui fête ses 50 années d’existence, s’associe à ces manifestations en réalisant notamment trois films qui seront projetés lors de ces trois journées. À Nanterre, c’est un film spécialement consacré à l’itinéraire intellectuel de Jacques Pain, Le Maître, l’universitaire et l’école caserne, que les participants pourront découvrir.
Commencer par Nanterre s’imposait, puisque c’est en ce lieu que Jacques Pain a fait toute sa carrière d’enseignant-chercheur. C’est en 1967 à l’université Paris X-Nanterre, comme l’on disait à l’époque, qu’il débute des études de psychologie. Il y vit les événements de Mai 1968 en s’engageant au plan politique. Il obtient en 1969 une licence de sciences de l’éducation dans cette même université, où cette discipline vient de faire son entrée. C’est à cette époque qu’il fait la rencontre décisive de Fernand Oury et découvre la pédagogie institutionnelle (PI) dans les Groupes d’Éducation Thérapeutique (GET). Bien que Fernand Oury soit d’une méfiance « primaire » à l’égard des universitaires3, il accepte que Jacques Pain co-rédige avec lui la Chronique de l’école-caserne, publié en 1972. Leur compagnonnage ne cessera qu’avec le décès de Fernand Oury en février 1998.
Animation Jean-Charles Leon, Ben Aïda,
Avec la participation de Andreea Capitanescu Benetti, Mireille Cifali, Catherine Hurtig-Delattre, Yannick Mével.
INVITATION
Le Laboratoire RIFT et le Laboratoire LIFE ont le plaisir de vous convier à l’événement :
Tenir parole
Responsabilités des métiers de la transmission
Table de dialogue avec
Professeure Mireille Cifali, Université de Genève
En discussion avec
Nilima Changkakoti, Nathalie Muller Mirza, Nuria Nicolet-Aebischer et Héloïse Rougemont
Mardi 30 novembre 2021, de 17h30 à 19h30
En présence à Uni-Mail, salle MR160
Ou à distance, via Zoom (Les informations de connexion seront envoyée avec la confirmation d’inscription)
Inscriptions en ligne :
Cliquer ici pour vous inscrire en ligne, jusqu’au 28 novembre 2021
Vous trouverez l’affiche ainsi que le résumé de cette conférence dans la page dédiée du site du Laboratoire RIFT.
Nous vous prions de relayer cette annonce auprès de vos réseaux.
Vous remerciant de l’intérêt que vous portez à ses activités, et dans l’attente de votre inscription, nous vous présentons, Madame, Monsieur, nos cordiales salutations.
Laboratoire RIFT
in Revue la Pensée d’Ailleurs, décembre 2020, p. 174-187. A propos de l’ouvrage S’engager pour accompagner. Valeurs des métiers de la formation, PUF, 2018,et de celui intitulé Préserver un lien. Ethique des métiers de la relation, PUF, 2019.
in Revue Recherche et formation [En ligne], Notes critiques, mis en ligne le 05 mai 2021
in Revue Cliopsy, 2021/1 N° 25 | pages 181 à 184, mis en ligne
in Cahiers pédagogiques, publié le 11 janvier 2021.
En 2013, pour ses 70 ans et un film qui lui est consacré, j’ai écrit ce portrait de lui :
A Jacques Pain
Au fond
tout au fond
des bois feuillus
pénombre sur sol
brouillard pourquoi pas
Tout au fond des bois
la rose et la solitude
et les chats
sauvages évidemment
au féminin comme au masculin
farouches félins pas apprivoisés
et pourtant
Au fond
au fond de la plaine
la force d’un rire
le trait d’une résistance
le pouvoir des mots
ici comme ailleurs
jamais
dans le cadre attendu
sensible à la voix
et à l’espoir
nostalgie parfois
ne n’avoir pas renversé
les tyrans de papiers
destructeurs de liberté
Au fond
tout au fond des bois
comme au bout de la plaine
l’ami fidèle
tendre pourquoi pas
généreux forcément
fou, fou de liberté
pas peur de la violence
contre elle, avec elle
sa vie tracée
Au fond
dans la pénombre
là où se dépouille la vie
pour l’essentiel
se tient debout
aimant
Dans les pages de mireillecifali.ch, vous trouverez souvent référence à son nom, dans les différentes bibliographies, dans mes textes et ouvrages publiés. Et deux conférences audio sur la page consacrée aux archives sonores.
Les voici :
En cette période,
le regard se porte sur l’horizon de la mer et du ciel,
pour ouvrir notre respiration.
Vous les trouverez dans les pages suivantes :
Biographie – Thèmes – Ouvrages – Articles (1976-1979) – Productions complices – Conférences – Cours
Archives sonores – Poésie – Romans – Essais – Musique – Contact
Vous pouvez trouver les deux vidéos de la conférence sur le site de Jean-François Ferbos, ici.
vous pouvez lire le compte-rendu de ma conférence donnée à Paris le 23 novembre 2019,
organisée par la FNAREN et la Revue l’ERRE.
Il est paru sur le site des Cahiers pédagogiques.
Vous le trouverez ici.
il est encore temps de souhaiter
que cette année 2020
vous soit favorable
en toute chose que vous espérez,
entre plaisirs des yeux et du coeur.
Le 23 novembre 2019 à Paris, la revue l’ERRE* et la FNAREN** organisent une rencontre avec Mireille Cifali, professeure d’université honoraire à l’Université de Genève, à l’occasion de la parution éditoriale de son œuvre (S’engager pour accompagner, Valeurs des métiers de la formation, PUF, 2018 ; Préserver un lien. Éthique des métiers de la relation, 2019).
Nous souhaitons mettre à l’honneur cette femme engagée dans la démarche clinique en éducation et à cette occasion, créer les conditions d’une rencontre entre professionnels des « métiers de la relation », pour reprendre le titre d’un ouvrage collectif Les Métiers de la relation malmenées. Répliques cliniques, sous la direction de Mireille Cifali et Thomas Périlleux, L’Harmattan, 2012.
Nous vous invitons à cette rencontre tout autant que nous vous sollicitons à venir parler de l’approche clinique dans votre champ professionnel. Les différentes interventions nous permettront de découvrir comment cette démarche est mise en œuvre dans d’autres métiers dans les conditions actuelles des gestions technique et financière.
Avec l’organisation de cet événement, nous avons l’ambition d’initier une rencontre, une discussion autour de l’idée que la démarche clinique est une force de l’accompagnement des enfants, des jeunes, des personnes en difficulté. Nous vous proposons de venir échanger sur les conditions de sa survie dans un contexte où les prescriptions institutionnelles tendent à la proscrire. Grâce à Mireille Cifali et comme elle, nous tenterons de mettre en valeur nos points forts.
Corinne Moy
,
pour la revue l’ERRE
*Revue des rééducateurs de l’Éducation nationale, enseignants spécialisés des aides relationnelles en RASED (réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) et en centres de prévention ou de soin.
** Fédération Nationale des Associations des Rééducateurs de l’Éducation nationale.
Quand il s’agit d’accompagner, de guider, de prendre en charge, de donner assistance, d’accueillir professionnellement, nous avons la responsabilité de prendre soin de la relation qui nous lie à celles et ceux qui nous font face. « Prendre soin », c’est-à-dire accepter les sentiments éprouvés, éviter les dérives toujours probables, œuvrer en sorte que puisse advenir une rencontre qui transforme. De quelle manière nous y prendre ? Comment notre subjectivité y est-elle engagée ? Telles seront les questions abordées.
Le programme Forum IRTS de Lorraine
Dans le premier numéro de La pensée d’Ailleurs,
Henri Louis Go fait la recension de deux de mes ouvrages, Freud pédagogue ? Psychanalyse et éducation (1982) et Le Lien éducatif : contre-jour psychanalytique (1994, 6ème tirage 2017).
Vous la trouverez aux pages 92-101.
Vous pouvez télécharger le numéro ici.
est une nouvelle revue en ligne dont le premier numéro est paru en octobre 2019.
Les rédacteurs sont :
Henri Louis GO, LISEC, équipe Normes & valeurs
Xavier RIONDET, LISEC, équipe Normes & valeurs
Bérengère KOLLY, LIS, associée à l’équipe Normes & Valeurs
Vous la trouverez sur le site de LISEC : http://www.lisec-recherche.eu/content/la-pensee-dailleurs-0
Concernant la publication de l’ouvrage
Préserver un lien. Valeurs des métiers de la relation, PUF, 2019,
une recension de Elodie Maurot,
dans le Journal La Croix du 10 octobre 2019,
que vous trouverez ici.
Avec une autre, dans la Revue hospitalière de France du 1 septembre 2019,
que vous trouverez ici.
Concernant la publication de l’ouvrage
S’engager pour accompagner. Valeurs des métiers de la formation, PUF, 2018,
une nouvelle recension de Long Pham Quang
dans la Revue internationale d’éducation de Sèvres, n° 80, 2019,
que vous trouverez ici
Evénement
Séminaire ouvert 2019-2020 Le concept d’institution dans les pratiques de l’institutionnel. Psychothérapie, analyse et pédagogies institutionnelles. Fondements, états de lieux, perpective. Université de Cergy-Pontoise.
Possibilité de le suivre en direct : https://endirect.u-cergy.fr
Dans les années soixante, analyses et pédagogies institutionnelles ont fait de l’institution un concept organisateur central, théorique, pratique, praxique des relations humaines et sociales. Mais dès les années cinquante, la psychothérapie institutionnelle s’était déjà emparée du terme.
Sur quelles pensées ces courants se sont-ils appuyés pour fonder le concept d’institution ? Quelles en sont les racines historiques ? Comment chaque courant conçoit-il l’institution (ou les institutions), mais aussi l’implication, les analyseurs, l’instituant, l’institué, l’institutionnalisation, la transversalité, la multiréférentialité ? Qu’est-ce qui, dans l’usage de ces notions ou concepts, réunit et différencie ces courants ? Qu’est-ce qui sert les élaborations et le travail de chacun, est constitutif des « boîtes à outils » pratiques et conceptuelles de chaque courant ? Dans son contexte particulier, comment chacun les utilise-t-il pour penser et agir ?
Pour beaucoup, on assisterait actuellement à un déclin (fragilisation, délégitimation…) des institutions organisatrices du social. On leur préfère parfois le terme d’organisations. Les pratiques de l’institutionnel en sont-elles affectées et en quoi ? Permettent-elles encore de penser les mutations, voire les transformations des organisations contemporaines ? Quelles sont les actualités des pratiques de l’institutionnel sur les terrains des métiers du lien humain (école, éducation, santé, formation, travail social…) ? Quelles questions continuent-elles de soulever et quelles perspectives est-il possible de penser dans un environnement dominé par l’idéologie néo-libérale ? La « création praxique » est-elle encore possible ? Où peut-on la repérer actuellement ?
Se renseigner auprès de Bruno Robbes
Voir flyer pour les dates et les contenus.
Vous pouvez les regarder sur cette page « Séries d’images »
Vous les trouverez dans les pages suivantes :
Biographie – Thèmes – Ouvrages – Articles (1976-1979) – Productions complices – Conférences – Cours
Archives sonores – Poésie – Romans – Essais – Musique – Contact
Jeudi 7 mars 2019, 18h15-20h00
Université de Genève, bâtiment d’Uni Mail, 40 Bd du Pont-d’Arve, CH-1205 Genève, s. R060
Entrée libre
La bienveillance est souvent associée aux métiers de la relation et de la formation : enseigner, éduquer, accompagner. Est-ce une vertu ? Une qualité acquise une fois pour toute ? Un fondement nécessaire pour accomplir notre métier ? Si on peut tenir la bienveillance, la compassion, la sollicitude comme précieuses, il est intéressant de considérer quand et où elles peuvent venir à disparaître.
Concernant la publication de l’ouvrage
S’engager pour accompagner. Valeurs des métiers de la formation,
deux nouvelles recensions,
. celle de Nicole Priou dans la Revue ECA publiée dans le n°387 d’octobre/novembre 2018.
. celle de Sébastien Bauvet, « Mireille Cifali, S’engager pour accompagner. Valeurs des métiers de la formation », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2018, mis en ligne le 21 décembre 2018.
URL : http://journals.openedition.org/lectures/29962
en premier lieu, je vous en remercie vivement,
en second lieu, je vous souhaite une année 2019
qui soit semée de plaisirs quotidiens,
de beautés qui arrêtent,
de musiques qui emportent,
de pages qui font rêver,
de rires partagés,
et qui vous donne les forces pour traverser
ce qui ne manquera pas d’être moins agréable.
Concernant la publication de l’ouvrage
S’engager pour accompagner. Valeurs des métiers de la formation,
à ce jour des recensions ont été rédigées, ainsi que deux entretiens.
Il s’agit :
Sur inscription : rift-info@unige.ch
Abstract
Dans son dernier ouvrage, Mireille Cifali explore la part de l’engagement dans la formation, part pour le moins essentielle qu’il s’agisse de former ou de se former.Engagement dans le savoir, la parole, la voix et les techniques, engagement corporel jusque dans les maladresses. Engagement aussi pour prendre des risques, se maintenir dans un processus de création jour après jour à côté des habitudes, des habiletés, des capacités et même des compétences.Pour accompagner et parfois résister, un engagement dans le savoir est-il en effet souhaitable ? Être concerné, soi, par le savoir transmis ? Attentif à l’autre à qui l’on s’adresse ? S’engager dans l’expérience de former, signe de notre intérêt ? A cesquestions, Mireille Cifali répond par l’affirmative, y voyant le gage d’une attention à ladimension relationnelle et aux sentiments éprouvés qui confère à la transmission dessavoirs ce surcroît d’humanité. Pour un formateur sont alors dessinées l’articulation fragile entre théories et pratiques,entre expertise et expérience vécue, ainsi que la place indispensable réservée à un travailéthique. C’est sur son expérience de clinicienne de la formation qu’elle s’appuie pour transmettre les valeurs à l’origine de dispositifs où penser est aussi une joie.
Elle propose de vous engager avec elle dans l’exploration de ses questionnements sous forme de dialogues, en réaction aux questions de quelques lecteurs avertis et dans unéchange formateur et bienveillant avec l’assemblée.
Cette manifestation rendra hommage
aux travaux de la professeure Mireille Cifali,
qui a œuvré pour présenter le travail d’éducateur
comme une posture fondamentale d’hospitalité envers
les nouveaux venus dans le monde.
Programme
13H45-14H00 ACCUEIL
14H00-14H10 PRÉSENTATION
Intervenants : Henri Louis GO, MCF/HDR, Université
de Lorraine, Lisec, Sébastien MAÎTRE, directeur des Ateliers Canopé 54 et 55
14H10-14H40 CONFÉRENCE « POUR UNE ÉTHIQUE DE L’ENSEIGNEMENT »
Intervenant : Eirick PRAIRAT, professeur des Universités, Université de Lorraine, LISEC
14H50-15H10 QUESTIONS « LA PRISE EN COMPTE DE LA PAROLE DE L’AUTRE DANS LA FORMATION »
Intervenant : Bruno ROBBES, MCF/HDR, Université de Cergy-Pontoise
15H10-15H30 PAUSE
15H30-16H00 CONFÉRENCE « EMPATHIE ET MISE À DISTANCE DANS LA RELATION PÉDAGOGIQUE »
Intervenant : Philippe MEIRIEU, professeur des Universités, Université Lyon 2, docteur honoris causa Université libre de Bruxelles, Université de Montréal
16H10-16H50 CONFÉRENCE CONCLUSIVE « PRÉSENCES ET ACCOMPAGNEMENTS»
Intervenante : Mireille CIFALI, professeure des Universités, Université de Genève
16H50-17H00 REMERCIEMENTS
En mai 2017, je donnais une conférence à l’université de Cergy-Pontoise, Paris.
Celle-ci a été mis en ligne, vous pouvez la visionner à cette adresse suivante :
https://videotheque.u-cergy.
Ce fut pour moi l’occasion de reprendre les essentiels d’une démarche clinique.
Bruno Robbes a contribué à sa mise en ligne, je l’en remercie.
Il en a également relevé les principales parties et idées, vous pouvez les trouver ici.
Si jamais vous êtes à côté de votre radio ce samedi et ce dimanche…
ou depuis votre ordinateur sur le site de France Culture (podcast),
diffusion ce week-end, les 28 et 29 avril de 13h30 à 14h, en deux parties d’une émission consacrée à Gabrielle Russier.
J’y interviens le dimanche 29, dans la deuxième partie.
Ce réseau a désormais un site internet que vous pouvez consulter ici.
Voici les termes de son projet :
Ce site Internet a été créé pour rendre visible un réseau international et favoriser les liens entre des professionnels impliqués dans la pratique de la pédagogie institutionnelle.
La pédagogie institutionnelle est un courant pédagogique né en France dans les années 1950-1960, issu de la pédagogie Freinet (1896-1966) et se revendiquant de ses techniques de production coopérative. L’expression « pédagogie institutionnelle » aurait été prononcée pour la première fois par Jean Oury, lors du congrès Freinet de Paris en 1958. L’adjectif « institutionnel » fait ainsi entendre le lien entre la pédagogie et la psychothérapie institutionnelle, un lien qui s’incarne dans la relation fraternelle entre Fernand Oury (1920-1998), instituteur, et Jean Oury (1924-2014), psychiatre et psychanalyste, fondateur de la clinique de La Borde. La fondation de la pédagogie institutionnelle doit beaucoup à l’apport d’Aïda Vasquez (1937-2015), psychologue vénézuelienne ayant consacré sa thèse à l’étude des relations humaines dans ces classes, en 1966. Ce courant s’est développé, en France et ailleurs, dans les différents niveaux d’enseignement et un certain nombre de pratiques éducatives.
Du 20 avril au 20 mai 2017, de 14 à 19h.
Vernissage 20 avril de 18 à 22 heures.
Galerie Au fond de la cour
49, rue de Seine
75006 Paris
Pour regarder quelques créations de Monique Marx,
se rendre sur foetica.ch
Site du festival Gaia à Genève
La Haute école de musique de Genève est animée par une soixantaine de professeurs d’instruments qui représentent presque autant d’interprètes reconnus au niveau international. Ces musiciens, dont un grand nombre occupe régulièrement les scènes européennes et mondiales les plus réputées, n’ont que trop rarement l’occasion de présenter leur talent au public genevois et de se produire ensemble, en dehors de leur enseignement.
Les 20, 21 et 22 janvier 2017, pour la deuxième édition, le GAIA-Festival de musique de chambre prendra ses quartiers à la Haute école de musique de Genève (HEM) pour une semaine de rencontres musicales et un long week-end de concerts réunissant des professeurs et d’anciens diplômés de l’école.
Entretien Gilbert Longhi, Café pédagogique du 11 octobre 2016.
Cliquez ici pour le consulter.
Extrait
Peut-on apprendre à avoir de l’autorité ? Que dites-vous à ceux qui pensent que l’autorité est naturelle ou n’est pas ?
Oui bien sûr, avoir de l’autorité peut s’apprendre ! C’est ce que j’ai voulu montrer, dans cet ouvrage comme dans le précédent. Il reste qu’en tant que personnes, nous ne sommes pas tous à égalité face à l’autorité. Si exercer l’autorité (dans une perspective éducative !) pose moins de problèmes à certains professeurs qu’à d’autres, cela s’explique justement par les histoires personnelles, l’éducation reçue, les rencontres avec des « figures d’autorité bénéfiques » (Cifali), les expériences vécues, différentes selon chacun. Certaines personnes ont eu l’opportunité de construire davantage de confiance en elles-mêmes que d’autres. Cela les a rendues plus à l’aise dans leurs relations sociales. Par conséquent, elles ont moins peur de se confronter aux autres, avec leurs savoirs et leurs manques. Elles seront alors moins en difficulté lorsque des élèves auront des comportements qu’elles n’ont pas anticipées.
C’est ce qui peut laisser penser que ces personnes possèderaient une autorité naturelle, alors qu’il n’en est rien. C’est leur histoire personnelle singulière qui leur a permis d’augmenter leur capacité à être davantage auteur d’elles-mêmes. Cette capacité, c’est toujours d’autres qui contribuent à la renforcer. L’autorité n’a donc rien de naturel ! Parler d’autorité naturelle, c’est occulter la question « comment faire ? » (puisque c’est naturel, on en a ou pas !). L’autorité naturelle est une croyance profondément ancrée et entretenue socialement , un mythe qui exclut tout apprentissage possible de l’exercice de l’autorité. Or, je dis souvent sous forme de boutade, qu’on n’a pas encore découvert le gène de l’autorité naturelle !
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Catégories : Si vous voulez consulter toutes les nouvelles qui ont trait aux « publications récentes », par exemple, vous allez dans le menu à droite, à « Catégories », vous cliquez sur « publications récentes » et une page s’ouvre avec toutes les nouvelles qui sont concernées.
Merci pour votre fidélité.
Ce quinzième numéro de la revue Cliopsy est un numéro varia qui nous mène au cœur même de la démarche clinique d’orientation psychanalytique.
Pour commencer, Antoine Kattar nous propose l’analyse d’un entretien clinique de recherche mené avec une adolescente libanaise. Il montre comment, dans l’après-coup, le cheminement de la pensée du chercheur, notamment à travers l’analyse de ses mouvements contre-transférentiels, lui permet de mieux comprendre les enjeux psychiques de la construction identitaire des sujets adolescents au regard d’un environnement incertain, que celui-ci soit lié à la situation politique ou aux injonctions parentales et sociales. Repenser l’environnement comme ce qui entoure et aussi comme ce que l’on porte en soi s’avère une piste de réflexion essentielle pour envisager le rôle que peuvent jouer les différents professionnels pour renforcer et étayer le soi-adolescent en construction et la manière dont ces derniers pourraient eux-mêmes être accompagnés pour élaborer les résonances intrapsychiques, intersubjectives et trans-subjectives inhérentes à l’exercice de leur métier.
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Evénement
Entretien
Voir aussi page « Conférences »
Un entretien avec Stephane Michaud, le 12 novembre 2015.
Vidéo accessible sur vimeo, sur le site de la HETS de Genève et sur le site du GREN (Groupe Romand d’Education Nouvelle)
Evénement
A l’occasion de la parution de l’ouvrage de Pierre Dominicé, Au risque de se dire, Téraède, 2015.
A la Maison des Arts du Grütli, 16 rue du Général Dufour, rez de chaussée / Fonction Cinéma.
Avec Patrick Baud, théologien, modérateur de la compagnie des pasteurs; Etienne Bourgeois, professeur à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Education; Mireille Cifali, professeur honoraire, historienne et psychanalyste, en présence de l’auteur.
Evénement
Associer créativité et travail ne va pas de soi tant le travail renvoie selon les individus à des sens et à des univers très contrastés dont certains semblent irréductiblement incompatibles avec la créativité. Quelles peuvent être les relations avec le travail souvent associé au labeur, à la souffrance quand il n’est pas question du tripalium ? Mais de quel travail parle-t-on ?
Evénement
A l’occasion de la parution de l’ouvrage de Pierre Dominicé, Au risque de se dire, Téraède, rencontre-débat, avec la participation de Marc Boss, Alain Boutonnet, Mireille Cifali, Sandra Enlart.
Evénement
Les 10 et 11 décembre prochains se tiendra le colloque « Sociologie et psychanalyse : mariage d’amour ou de raison? » organisé par le Laboratoire de Changement Social et Politique de l’Université Paris7 Denis-Diderot* à l’occasion de la parution des volumes 20 et 21 de la collection Clinique & changement social. L’entrée est libre.
Présentation des deux ouvrages, dont le n°20 est déjà paru.
Site du festival Gaia à Genève
La Haute école de musique de Genève est animée par une soixantaine de professeurs d’instruments qui représentent presque autant d’interprètes reconnus au niveau international. Ces musiciens, dont un grand nombre occupe régulièrement les scènes européennes et mondiales les plus réputées, n’ont que trop rarement l’occasion de présenter leur talent au public genevois et de se produire ensemble, en dehors de leur enseignement.
Les 19 et 20 septembre 2015, le GAIA-Festival de musique de chambre prendra ses quartiers à la Haute école de musique de Genève (HEM) pour une semaine de rencontres musicales et un long week-end de concerts réunissant des professeurs et d’anciens diplômés de l’école.