Les nombreuses réformes qui s’abattent depuis quelques années sur le champ de l’éducation spécialisée provoquent de profonds bouleversements dans le domaine de la praxis si bien que les professionnels du secteur ont parfois l’impression de se trouver face à une tâche de plus en plus impossible. Injonctions paradoxales, perte de repères (et de sens), sentiment d’impuissance, clivage dans l’articulation entre le singulier et le collectif qui constitue pourtant la pierre angulaire du travail éducatif. Bref, les maux ne manquent pas. Ils viennent traduire un ensemble de souffrances qu’il s’agit d’entendre. Et pour cause, au-delà des professionnels qui traversent ces difficultés, il y a aussi des « usagers » qui sont également impactés.
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A l’heure où la notion même d’éducation semble marquer le pas, il est urgent de recouvrer l’enracinement éthique de cette dernière et de comprendre qu’elle se constitue en fonction de « la condition spéciale dans laquelle l’enfant se trouve placé » (Itard, « Lettre au rédacteur des Archives sur les sourds-muets qui entendent et qui parlent », 1826).
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«Ce qui s’est passé au printemps 2012, lors des élections législatives dans la première circonscription du Rhône, constitue une histoire singulière. Dans peu d’endroits, à ma connaissance, on assista à une campagne de premier tour aussi violente entre, d’une part, un candidat officiellement investi pour la majorité présidentielle, par le Parti socialiste et Europe Ecologie – les Verts, et, d’autre part, un candidat dissident, issu du Parti radical de gauche, se revendiquant de la même majorité présidentielle et soutenu par le maire socialiste de Lyon ainsi que tout l’appareil local du PS.»