Carnet 6. Regards au temps passé. La rouille, 2012-2023
Ancrage dans un présent éphémère, jamais plus à cause du mouvement, des lumières, de l’ombre, du vent, de la couleur du ciel. Est-ce la beauté de ce qui se révèle qui m’importe ? Ce qui m’arrête n’est pas tant une belle image qu’un ensemble de couleurs ajustées au hasard d’un regard, une surface. Constitution non seulement de lieux, mais aussi d’objets qui, dans leur répétition, mêmes et différents, se métamorphosent. Un canard, une porte, une vitrine, du sable, un nuage, de l’eau, une fenêtre, une fissure, une texture, la rouille, chaque couleur et ses nuances, un filet de pêcheur… deviennent, au fur à mesure du temps et des images, des métaphores de mon quotidien. Ils m’aident à tenir debout. Je ne passe plus à côté sans les voir.
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