La clinique en question

En mai 2017, je donnais une conférence à l’université de Cergy-Pontoise, Paris. 
Celle-ci a été mis en ligne, vous pouvez la visionner à cette adresse suivante :
https://videotheque.u-cergy.fr/watch.php?id=1998

Ce fut pour moi l’occasion de reprendre les essentiels d’une démarche clinique.

Bruno Robbes a contribué à sa mise en ligne, je l’en remercie.
Il en a également relevé les principales parties et idées, vous pouvez les trouver ici.

 

Publication récente 

Voir aussi page « Articles 2011-2017 »

Action poétique dans le monde de la science et de la formation,

in Gilles Amado, Jean-Philippe Bouilloud, Dominique Lhuillier, Anne-lise Ulmann, La créativité au travail, Paris, Erès, 2017, p. 109-126.

Entretien avec Bruno Robbes

à propos de son ouvrage L’autorité enseignante. Approche clinique, Nîmes,  Champ social, 2016.

Entretien Gilbert Longhi, Café pédagogique du 11 octobre 2016.

Cliquez ici pour le consulter.

Extrait

Peut-on apprendre à avoir de l’autorité ? Que dites-vous à ceux qui pensent que l’autorité est naturelle ou n’est pas ?

Oui bien sûr, avoir de l’autorité peut s’apprendre ! C’est ce que j’ai voulu montrer, dans cet ouvrage comme dans le précédent. Il reste qu’en tant que personnes, nous ne sommes pas tous à égalité face à l’autorité. Si exercer l’autorité (dans une perspective éducative !) pose moins de problèmes à certains professeurs qu’à d’autres, cela s’explique justement par les histoires personnelles, l’éducation reçue, les rencontres avec des « figures d’autorité bénéfiques » (Cifali), les expériences vécues, différentes selon chacun. Certaines personnes ont eu l’opportunité de construire davantage de confiance en elles-mêmes que d’autres. Cela les a rendues plus à l’aise dans leurs relations sociales. Par conséquent, elles ont moins peur de se confronter aux autres, avec leurs savoirs et leurs manques. Elles seront alors moins en difficulté lorsque des élèves auront des comportements qu’elles n’ont pas anticipées.

C’est ce qui peut laisser penser que ces personnes possèderaient une autorité naturelle, alors qu’il n’en est rien. C’est leur histoire personnelle singulière qui leur a permis d’augmenter leur capacité à être davantage auteur d’elles-mêmes. Cette capacité, c’est toujours d’autres qui contribuent à la renforcer. L’autorité n’a donc rien de naturel ! Parler d’autorité naturelle, c’est occulter la question « comment faire ? » (puisque c’est naturel, on en a ou pas !). L’autorité naturelle est une croyance profondément ancrée et entretenue socialement , un mythe qui exclut tout apprentissage possible de l’exercice de l’autorité. Or, je dis souvent sous forme de boutade, qu’on n’a pas encore découvert le gène de l’autorité naturelle !

 

 

 

Written on octobre 14th, 2016 , événements Tags: , ,

 Mireille Cifali, Transmission d’humanité, in Educateur « Les moteurs d’apprentissage », numéro spécial, 24 juin 2016.

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Texte « Transmission d’humanité

Moll rectoJeanne Moll, En pédagogie, chemin faisant, Paris, L’Harmattan, 2015.

Ecrits au cours de 20 ans de vie professionnelle, ces articles et textes de conférences permettent une rencontre avec une pensée pédagogique, avec une éthique exigeante, avec une femme dont la passion est d’enseigner et de transmettre. Le lecteur découvrira la prédilection de l’auteur pour des thèmes comme le rapport à la parole et aux langues, l’éthique de la relation, le regard et l’écoute, le singulier et le pluriel, l’identité et l’altérité, l’ici et l’ailleurs.

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Ecriture complice récente
Voir aussi page « Productions complices »

Publication récente

Voir aussi page « Articles 2011-2014 »

Emmanuel Castille (ed.), Une autre image de l’organisation-mises en perspective analytiques, Paris, l’Harmattan, 2013.

Interroger l’organisation avec les concepts psychanalytiques n’est pas une chose aisée. Lorsqu’il s’agit de comprendre l’implication de l’inconscient dans les actions de décisions, les processus, voire dans le déterminisme organisationnel au sens large, il est difficile de trouver une réponse. Comment voir l’organisation à l’échelle du savoir analytique ?

Gilles ArnaudEmmanuel CastilleJean-Luc CerdinMireille CifaliMaryse Dubouloy
Ouvrage coordonné par Emmanuel Castille – Préface d’Yvon Pesqueux

Mireille Cifali, « Une subjectivité revendiquée et ses conséquences » (réédition).

 

Ecriture complice récente

Voir aussi page « Productions complices »

Vincent de Gaulejac, Florence Giust-Desprairies, Anna Massa, La recherche clinique en sciences sociales, Paris, Erès, 2013.

Le projet de concilier la posture clinique et la recherche sociologique est facteur de tensions et de créativité. La clinique conduit à s’approcher au plus près du vécu, des affects, des émotions et de la subjectivité. La recherche conduit à la distanciation, la neutralité, la rationalisation et l’objectivité. Dans cet entre-deux, le chercheur clinicien construit des passerelles pour relier le registre de la vie concrète et le registre de l’abstraction conceptuelle.

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