Mireille Cifali analyse le coaching comme un symptôme social complexe. Selon elle, cette pratique d’accompagnement révèle l’individualisation croissante de problèmes professionnels. L’accompagnement doit pourtant respecter l’autonomie de chaque sujet sans imposer un modèle unique. L’auteure souligne l’importance de l’éthique ; un bon accompagnant développe l’intelligence de l’autre sans se substituer à lui. Elle distingue relation, lien et rencontre, privilégiant ces moments rares qui transforment véritablement les sujets. Selon elle, parole et silence constituent des outils précieux, à manipuler avec sensibilité, tact et respect.