> Carnet 23 Regard ancré. Chandolin (2007-2024)

Carnet 23. Regard ancré. Chandolin (2020-2024)

 

« Regard ancré », qu’est-ce à dire ? 

Au fil du temps, mes pas se sont portés dans différents « lieux », mes « endroits » qui m’ont accueillie, abritée, construite, parfois meurtrie. Ils ont été le témoin de mes espoirs et de mes larmes.

Lieux d’enfance, lieux choisis. Lieux d’ici et d’ailleurs.
I
ls sont ces attaches qui me permettent de partir et de revenir, andata e ritorno. Il y en a, pour l’instant, sept :
La Chaux-de-Fonds, Genève, Paris, Tirana, Chandolin, Gramsh et Qerret.

Les images saisies tissent certainement des liens entre eux.

 
Un lieu est presque toujours dessiné par la singularité d’une première fois, marqué par un événement.
 
Le village de Chandolin est ainsi lié à une date de mariage et à une amitié, celle de Pauline Gobits.
 

D’année en année, son chalet est devenu notre refuge, notre ermitage.

Celui de mon grand-père, à Tête-de-Ran, nommé L’Ermitage, n’est plus le mien depuis 2001, et j’avais choisi les villes pour accueillir mes pas. Mon corps avait préféré les rues aux sentiers, elles étaient moins hantées par certaines sensations d’enfance.

 
Il a fallu réapprivoiser mon corps dans les champs.
 
Chandolin est ainsi part de notre respiration, large.
 
A l’horizon du ciel et de la mer s’est superposé l’horizon des montagnes.
La terre, sans béton, devint douce à nos pas, d’autant que nous avons fini par renoncer aux fatigues des longues marches.
Les ouvertures des fenêtres reflètent dans nos yeux la couleur des bois.
Le silence est indispensable à nos heures partagées.
 
Chandolin a une histoire, de labeur et de transhumance.
Il est souvent un lieu choisi, après bien des voyages lointains, ou des vies dans les villes.
Il reste à mon regard celui de l’amitié.
 
Je m’y suis attaché. 
 

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